Privatisation généralisée du monde

« A l’heure de la globalisation marchande et de la privatisation généralisée du monde, les articles de Marx sur le vol de bois revêtent une troublante actualité. L’achat de la force de travail d’autrui établit un rapport d’appropriation/expropriation, non seulement de cette force de travail, mais aussi des services publics, de l’épargne populaire, de la consommation, des corps mis en spectacle, de l’espace livré à la spéculation foncière et immobilière. La privatisation touche non seulement des entreprises publiques, mais aussi l’éducation, l’information, le droit (par la généralisation du contrat privé au détriment de la loi commune), la monnaie, les savoirs, la violence, bref, l’espace public dans son ensemble », p. 58.

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