Pour une démocratie sociale universelle

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Les intelligences serviles de la mondialisation libérale prétendent que le marché et la concurrence débridée sont le moyen le plus rationnel de gérer la production et la distribution de richesse. Les lamentations de M. Wolfensohn, président de la banque mondiale, sur les « anomalies » de l’état du monde (la mortalité infantile massive, la détérioration galopante de l’environnement, le monopole des riches sur les nouvelles technologies) infirment cette prétention. Le rapport 2000 de l’Onu sur le développement humain confirme le maintien de la pauvreté et le creusement des inégalités (entre Nord et Sud, entre hommes et femmes, et au sein même des pays riches).

D’autre part, la « démocratie de marché » chère à Tony Blair est bien malade en Europe de l’Ouest comme de l’Est, et les récentes élections américaines viennent encore d’en donner un exemple caricatural. Les scandales se multiplient. La corruption prend des proportions colossales. Les affaires font les affaires. Les pratiques mafieuses gangrènent les élites politiques. Et l’abstention ou l’indifférence électorale gagnent du terrain.

Pourtant, la démocratie politique et sociale est bien la seule alternative aux lois impitoyables du marché. La mesure de toute chose par la valeur marchande est de plus en plus incapable d’organiser les rapports des hommes entre eux et de l’humanité à ses conditions naturelles de reproduction. Seule une délibération collective peut décider de ce que nous devons produire, de comment nous devons le produire (pour éviter les désastres écologiques et les catastrophes alimentaires), des critères de redistribution, et finalement (devant le vertige des biotechnologies), de l’humanité que nous voulons devenir.

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