« La crise écologique contribue à remettre à l’ordre du jour l’idée de biens communs inappropriables de l’humanité. L’eau en est l’exemple le plus éclairant. Mais l’air peut aussi devenir objet de litige avec l’instauration d’un marché des droits à polluer. Et la terre n’a jamais cessé de l’être pour les mouvements agraires en lutte contre l’accaparement des sols par la grande propriété. Elle est toujours aujourd’hui l’enjeu des luttes des sans-terre (au Brésil et ailleurs), mais aussi des nouvelles luttes urbaines : comment faire face à la crise urbaine et à l’explosion planétaire des bidonvilles, favelas, shanty towns, sans les “incursions énergiques” dans le sanctuaire de la propriété foncière et immobilière1 », p. 74.