05/1998
Entretien avec Jean-Christophe Bailly, écrivain et éditeur, centré sur la publication de trois de ses ouvrages et sur un livre de Walter Benjamin qu’il a dirigé. L’émission se concentre sur les rapports au langage, à la nomination, au bonheur inhérent à la parole, et au rapport au passé et à l’image, en s’appuyant sur :
– « Le propre du langage. Voyage au pays des noms communs » (Bailly)
– « L’apostrophe muette. Essai sur les portraits du Fayoum » (Bailly)
– « Images de pensée » de Walter Benjamin (édité par Bailly dans la collection Détroit chez Christian Bourgois)
Bailly défend l’idée que le langage est un outil de précision et de bonheur, chaque nom commun abritant un récit et permettant un « toucher du monde ».
A propos des portraits de Fayoum, ces portraits funéraires de l’Égypte romaine, Bailly revient sur le lien entre l’image, l’apparence et la mort.
Sur le livre de Benjamin, la discussion porte sur ce recueil de textes brefs, présenté comme une pensée « pré-philosophique » où l’idée devient sensible à travers des impressions, des rêves et des observations du quotidien.