Daniel Bensaïd

Moi, la Révolution

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Moi, la Révolution, le coup de colère d’une victorieuse défaite, mangeuse d’hommes et femme à histoires. Un voyage passionné à travers les enjeux idéologiques de 1789 et de ce qu’on en retient.

En 1989, la Révolution venait hanter son bicentenaire. Prenant à partie sur le mode du tutoiement sans-culotte le citoyen-président, elle s’emporte contre ces festivités officielles dont elle se sent la grande absente, escamotée sur fond de conversion au réel et de régression des utopies. Contre ceux qui la voudraient terminée, cette éternelle dissidente se proclame infinie, et réplique : en finir avec Thermidor !

Irrévérencieuse et querelleuse, elle chemine entre passé et présent avec des compagnons d’infortune inattendus – Jeanne d’Arc et Charles Péguy notamment – et se livre à son examen de conscience, discutant des Droits de l’homme et de la Terreur, de la République et du Progrès, de l’Argent et de la Morale…

« À l’heure où beaucoup aimeraient encore que soit imposé à tous un roman national, Moi, la Révolution vient mettre une fraîcheur inattendue dans les débats.
Être fidèle au passé, choisir le refus des outrances et des simplifications historiques, croire à l’engagement et aux résistances que cela implique, c’est aussi vivre au présent, les yeux ouverts sur l’avenir et les autres. »
Arlette Farge


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