« Si l’informatique est un langage et si ses innovations sont brevetables, les néologismes du langage courant peuvent-ils le devenir aussi ? Et les concepts ? Et les théorèmes ?
A quelles névroses inédites pourrait conduire une telle compulsion de propriété intellectuelle ! Une conception périmée de l’appropriation devient de plus en plus irrationnelle et incompatible avec le partage des savoirs, au point de devenir une entrave au développement humain », p. 71.