Marché réticulaire et droit d’entrée

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« Dès lors que le droit de licence prend le pas sur le droit de vente pour assurer à ses détenteurs une nouvelle forme de rente, elle deviendrait soluble dans l’actionnariat salarié et dans l’économie de l’accès. Jeremy Rifkin, qui s’était naguère imprudemment aventuré à prophétiser “la fin du travail”, soutenait encore en 2000 dans L’Age de l’accès que, dans la “nouvelle économie”, la propriété était condamnée à s’effacer devant l’accès, et le marché à disparaître dans le réseau. Le marché se porte pourtant comme un charme. Il a suffi pour cela qu’il apprivoise le réseau en devenant un marché réticulaire. Mais ne l’a-t-il pas toujours été ? Quant à “l’accès”, il n’a pas remplacé la propriété. Comme tout péage, il n’en est que le droit d’entrée », p. 81.


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