« L’appropriation des savoirs et la protection de leur monopole deviennent donc l’enjeu majeur des législations sur le nouveau statut de la propriété intellectuelle. Pourtant l’open science est plus favorable et “mieux adaptée à la création d’idées nouvelles que l’économie de marché1”. La privatisation de la recherche et des connaissances qui en résultent, leur mise sous séquestre à l’abri des concurrents, la culture du secret et la quête du monopole freinent la diffusion des savoirs socialisés qui pourraient bénéficier au plus grand nombre », p. 61.
- Daniel Cohen, Trois leçons sur la société postindustrielle, Paris, Seuil, La République des idées, 2006, p. 69.