
Nous reproduisons ci-dessous le texte d’un synopsis écrit pour un documentaire sur Staline qui ne s’est finalement pas fait.
Nous reproduisons ci-dessous le texte d’un synopsis écrit pour un documentaire sur Staline qui ne s’est finalement pas fait.
La question de la forme et de la fonction du parti constitue l’un des thèmes de discussion importants dans la préparation du congrès. Dans une tribune de L’Humanité, Roger Martelli appelle à construire la « Maison commune des communistes ». Cette question du parti fait l’objet de la troisième partie du document d’orientation générale proposé […]
Lors des grèves de décembre 1995, l’éditorialiste du Point parlait de « grosse fatigue », d’« état bizarre », de « déprime collective à la française ». En somme, un grain de folie très gaulois. Il s’agissait pourtant d’un point de retournement et de rebroussement, d’un soulèvement général profond autour des noyaux grévistes, d’un sursaut […]
À propos du rapport de Georges Marchais au XXIXe congrès du PCF.
Face à l’approfondissement de la crise sociale et au délabrement patent de la droite gouvernementale, la possibilité (non la certitude) d’une victoire électorale de la gauche aux législatives de 1998 prend corps. Mais quelle gauche ? Dans quel état ? Et pour quoi faire ? La contribution de Guy Hermier au congrès du PCF invite à en discuter.
Les discussions préparatoires au XXIXe congrès du Parti communiste sont organisées sur la base d’un document d’orientation, proposé par le comité national, entrelardé d’un « relevé d’opinions » en italiques rendant compte des questions les plus débattues. Ce procédé permet de se faire une idée des préoccupations principales des militants. Il ne leur permet pas, […]
Au moment où le livre de François Furet, Le Passé d’une illusion, essai sur l’idée communiste au XXe siècle, reparaît en poche, le livre de Denis Berger et Henri Maler, constitue, bien plus qu’un pamphlet de circonstance, un minutieux démontage de la boîte à malices avec laquelle Furet exerce de manière fort curieuse son « […]
Foisonnement de livres, d’articles dans la presse, colloques, congrès internationaux, le retour de Karl Marx, (trop) vite enterré par les philosophes de la fin de l’histoire, arrive à point nommé pour saluer un autre retour, celui d’une activité sismique sociale salutaire, le Piment Rouge est allé interviewer Daniel Bensaïd, qui a récemment consacré deux ouvrages à l’étude de l’œuvre de Marx…
Notre siècle obscur s’achève dans la débâcle des espérances en un monde meilleur, transparent et pacifié, qu’il avait suscitées. Il laisse dans son sillage un amoncellement de désastres et de ruines. Nous y avons laissé pas mal d’illusions et de certitudes. Changer le monde apparaît comme un but non moins urgent et nécessaire, mais autrement […]
Sous-titré, en référence explicite à Flaubert, Une Éducation politique, le livre de Debray nous entraîne dans les labyrinthes des pouvoirs, hantés par les figures tutélaires de l’auteur : Fidel, le Che, Allende, Mitterrand, sans oublier le spectre de De Gaulle… Un lent travail de désillusion et de désenchantement à travers une chronique du présent à la manière des grands mémorialistes (Retz, Saint-Simon, Chateaubriand, Malraux). Il ne s’agit pas d’une histoire historienne, plutôt d’une initiation. Mais d’une initiation à quoi ? En tournant ces pages, Debray ne manifeste aucun regret. D’une plume talentueuse et intelligente, il prend ses distances, jouant habilement de la fausse naïveté et de la vraie roublardise, tout en nous alertant contre la confusion entre le dédoublement et la duplicité. Sans renoncer à des engagements ponctuels (mouvement gréviste de décembre, Chiapas, contre le procès Ochoa à Cuba et la guerre du Golfe), il se consacre désormais en priorité à la médiologie ou connaissance des médias (le premier numéro des Cahiers de médiologie, revue qu’il anime, est paru chez Gallimard).