Syndicats, syndicalisme

Quelle articulation entre partis, syndicats et mouvements

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Actuel Marx : Alors que la gauche européenne semblait solidement ancrée sur une division du travail entre partis et syndicats, les vingt dernières années ont vu se développer des mouvements sociaux qui cherchaient délibérément à affirmer leur autonomie et leur radicalité en réponse à l’affaiblissement de la gauche traditionnelle face à la montée du néolibéralisme. […]

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Mai 68 : la controverse étudiante ?

Face-à-face entre Daniel Bensaïd, philosophe, membre de la JCR en 1968 et Pierre Zarka, animateur de l’Observatoire des mouvements de la société, membre de l’Union des étudiants communistes en 1968. Marion Esquerre : Dans quel état d’esprit les jeunes militants que vous étiez ont-ils abordé cette année 68 ? Daniel Bensaïd : Fin janvier 1968, […]

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Entretien pour Vent de Sud

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Patrick Saurin : Même si l’on admet la nécessaire indépendance des syndicats à l’égard des partis et des institutions politiques, les revendications des syndicats ne doivent-elles pas s’inscrire dans la perspective d’un projet politique (un projet programmatique clair et efficace et non l’évasive et hypothétique espérance – vision ? – des luttes à venir qui […]

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D’un décembre à l’autre

Lors des grèves de décembre 1995, l’éditorialiste du Point parlait de « grosse fatigue », d’« état bizarre », de « déprime collective à la française ». En somme, un grain de folie très gaulois. Il s’agissait pourtant d’un point de retournement et de rebroussement, d’un soulèvement général profond autour des noyaux grévistes, d’un sursaut […]

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Un printemps qui promet

Le régime, discrédité et minoritaire dans le pays, s’il conserve une majorité parlementaire le 11 mars, ne sera plus qu’un régime en sursis !

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Premier projet de plate-forme d’action

I. Un espoir à la mesure de la victoire Le 10 mai, Giscard a été chassé. Le 21 juin, la grande coalition des partis bourgeois a été battue à plate couture. Comme le soulignait François Mitterrand le soir même de son élection, la majorité sociale est enfin devenue la majorité politique. Autrement dit, les travailleurs […]

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Le PCF à la croisée des chemins

« Nous ne portons aucune responsabilité à cet égard. Le Bureau politique a exposé ce point de vue le 20 mars, il le maintient et la discussion au sein de notre parti l’a confirmé. » En ces termes catégoriques, le rapport de Georges Marchais devant le comité central du 27 avril a bouclé le simulacre […]

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Que faire ? (1903) et la création de la Ligue communiste (1969)

L’objet de cet article n’est pas d’examiner sous toutes ses coutures la théorie léniniste du parti et les polémiques qui se déclenchèrent autour d’elle : cela a été fait suffisamment de fois pour qu’il soit inutile d’y revenir. Ni de faire un bilan détaillé des diverses conceptions de l’organisation révolutionnaire qui virent le jour en […]

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Démocratie ouvrière et dictature du prolétariat

Il a suffi que Marchais annonce l’abandon de la notion de la dictature du prolétariat pour déclencher un grand branle-bas dans le petit Landerneau de la presse et des radios. Une première remarque s’impose donc : il ne s’agit pas d’un véritable tournant, mais d’une mise à jour. Contrairement à ce que prétendent ses détracteurs, le marxisme n’est pas un dogme, mais une théorie vivante : l’idée de dictature du prolétariat y renvoie à une pratique révolutionnaire de la lutte des classes. Lorsque Lénine, dans son pamphlet sur La révolution prolétarienne et le renégat Kautsky, démonte les arguments de ce dernier sur la dictature du prolétariat, il l’accuse de renoncer en fait à la violence révolutionnaire pour arracher le pouvoir des mains de la bourgeoisie. C’est là, dit-il, que gît le lièvre.

En ce qui concerne le Parti communiste français, il y a déjà belle lurette que le lièvre du réformisme court devant les mots qui se contentent de suivre, plus lentement. De congrès en congrès, les voies pacifiques et électorales sont devenues les seules voies vers la démocratie avancée ou l’Union du peuple de France l’abandon de toute référence à la dictature du prolétariat ne ferait donc que légaliser une ligne qui est déjà pratiquée. De son côté, le Parti communiste portugais avait fait de même en rayant le terme de dictature du prolétariat de ses documents programmatiques lors de son congrès d’octobre 1974.

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