Un tournant dans l’histoire mondiale L’effondrement des régimes bureaucratiques d’Europe orientale, l’ébranlement en profondeur de la bureaucratie soviétique, la réunification de l’Allemagne, la guerre du Golfe marquent un tournant majeur dans l’histoire mondiale. Ainsi prend fin le contexte qui a prévalu depuis la Seconde Guerre mondiale. La fin de cette période signifie l’ouverture d’une phase […]
International/Politique
Notes du rapport et des conclusions sur la situation mondiale
1. Ce congrès mondial se tient quelques semaines après le déclenchement de la guerre du Golfe. Cette guerre constitue l’événement majeur de la situation internationale depuis l’adoption du projet de résolution par le CEI de juin 1990. Elle illustre à la fois la tendance générale et les contradictions de cette situation. Elle met en évidence […]
Une possibilité de débloquer une situation sans issue
Les accords israélo-palestiniens du 13 septembre ont été accueillis avec soulagement comme porteurs d’un espoir de paix durable et de dénouement d’une situation bloquée chargée de catastrophe. Ils sont pourtant le résultat d’une situation internationale qui n’a cessé de se dégrader au détriment du mouvement national palestinien. L’écroulement de l’Union soviétique a en effet privé […]
Les Balkans entre paix et guerre
Après dix semaines de bombardements et plus de 10 000 « sorties » aériennes, les négociations s’accélèrent. Chroniques d’une paix annoncée. D’une paix ? D’une trêve plutôt, ou d’une non-guerre. Le pas suspendu des légions en marche… À ce stade, le bilan otanien relève du désastre. « Ainsi voit-on, écrivit naguère Bernanos, à la joue […]
Toute la question des possibles
Après les grèves du printemps, l’énorme succès du rassemblement caniculaire sur le Larzac contre les négociations de l’OMC confirme la montée en puissance des résistances face aux contre-réformes libérales et à l’escalade du militarisme impérial. Ces mobilisations confirment la faillite des recettes néolibérales et la vertigineuse perte de légitimité de leurs promoteurs. Les manifestants de […]
Le nouveau désordre impérial
Qu’on l’appelle mondialisation ou globalisation, l’universalisation capitaliste sans phrases ni adjectifs évoque l’avènement d’un espace planétaire marchand homogène, dont le cosmopolitisme libéral des droits de l’homme constitue le discours idéologique. Il est significatif que le rapport annuel du Département d’État américain sur les Droits de l’homme soit passé de 137 pages en 1977 à 6 […]
Scénario d’une partition annoncée
Les accords de Dayton, conclus à l’arraché sous le patronage des États-Unis, ne constituent sans doute pas une solution définitive des conflits dans l’ex-Yougoslavie. Ils tournent cependant la page de quatre ans de guerre sans merci, instaurant un cessez-le-feu qui n’est pas encore la paix mais qui soulage les populations du fardeau quotidien de la […]
Le nouvel ordre est instable
Comme le temps passe. Il y a moins de quatre ans, George Bush annonçait l’avènement du « nouvel ordre mondial » et André Glucksmann s’improvisait marchand de bananes sur les décombres du Mur de Berlin. La bonne nouvelle libérale volait de capitale en capitale. La fin de l’histoire était annoncée. Avec la victoire définitive de l’Occident chrétien sur les barbaries obscures, avec l’écrasement du totalitarisme par la démocratie sans adjectifs, avec la supériorité constatée du marché roi sur les incohérences bureaucratiques de la planification.
L’équation cubaine et nicaraguyenne
Avec le renversement des dictatures bureaucratiques, la défaite électorale sandiniste au Nicaragua, l’isolement croissant de la révolution cubaine et l’aiguisement des contradictions à Cuba constituent l’un des événements majeurs de l’année écoulée. Il va sans aucun doute alimenter discussions et redéfinitions, non seulement dans la gauche révolutionnaire latino-américaine mais bien au-delà. D’où l’importance d’aborder le bilan de ces expériences à partir de leur originalité et de leurs contradictions spécifiques, non avec des lunettes et des schémas d’importation.
Des camarades croient détenir la clef du problème. Il aurait suffi de combiner les mesures économiques de la révolution cubaine (nationalisations hardies) et la démocratie nicaraguayenne (élections sandinistes). Réponse pour attrape-nigauds, qui laissera perplexe plus d’un militant révolutionnaire latino-américain, et pas seulement.
Car, hélas, « le modèle cubain » n’est pas une réussite économique.
Car, hélas, les élections « libres » Nica ne sont pas un modèle de démocratie.
Cette contribution n’a d’autre but que d’esquisser ce que pourrait être une étude comparative critique des révolutions cubaine et nicaraguayenne.
Cuba : les raisons d’une fidélité critique
Après la chute des dictatures bureaucratiques en Europe de l’Est, les regards se tournent vers Cuba, d’ores et déjà désignée par George Bush comme « le dernier des dinosaures ». Fidel Castro, dont l’autorité politique et morale rayonnait bien au-delà du continent latino-américain lorsqu’il prenait la tête de la campagne contre le paiement de la […]