Nationalisations

Premier projet de plate-forme d’action

I. Un espoir à la mesure de la victoire Le 10 mai, Giscard a été chassé. Le 21 juin, la grande coalition des partis bourgeois a été battue à plate couture. Comme le soulignait François Mitterrand le soir même de son élection, la majorité sociale est enfin devenue la majorité politique. Autrement dit, les travailleurs […]

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Forger l’unité ouvrière dans le combat

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C’est avec des serrements de gorge et de poings que les travailleurs ont vécu la semaine qui a suivi le premier tour des élections législatives, et à plus forte raison les résultats du second. Leur sentiment n’est pas à proprement parlé celui d’une défaite inéluctable, mais bien plutôt celui d’avoir été trahis et bafoués par […]

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Que faire des banques ?

Dans le numéro de décembre de la revue Économie et Politique, l’économiste du PCF, Philippe Herzog, revient, dans un article intitulé « Briser la dictature de l’argent », sur la question de la nationalisation des banques.

Pour nourrir la polémique de circonstance contre le Parti socialiste, il commence par admettre : « Dans les négociations de 1972 du Programme commun, des concessions ont dû être faites. » C’est sur ces concessions qu’il entend aujourd’hui revenir :

– le Programme commun prévoit la nationalisation des « principaux » groupes financiers. Le flou du critère permet au PDG de Paribas, de Fouchier, d’annoncer à ses actionnaires que 36 % seulement des actifs de Paribas seraient concernées par le champ des nationalisations.

– Concernant les petites banques, il annonce que son parti n’a pas « exclu a priori une concession sur ce point », mais « dans l’attente d’un accord global, nous gardons notre position de principe : nationalisation ».

– Sur les banques étrangères, il demande « que vaudrait la nationalisation du crédit, si on ne brisait pas la tutelle des syndicats bancaires multinationaux ? En réalité, ce ne serait pas une véritable nationalisation […]. » Mais il ne va pas jusqu’à remettre en cause les « concessions de 1972 » : « Nous n’avons pas dénoncé le compromis de 1972, et donc pas exigé de nationaliser les banques étrangères ; mais nous avons insisté sur l’importance d’un contrôle public à leur niveau. » Sans guère en préciser les moyens…

En engageant cette polémique, Herzog sait très bien jusqu’où il ne doit pas aller trop loin. Il critique modérément le PS sur l’étendue des nationalisations, mais il se garde d’aborder de front les questions de la banque unique, de la suppression du secret bancaire, du contrôle ouvrier.

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Les nationalisations

Plus les élections législatives prévues pour 1978 se rapprochent, et plus la victoire de l’Union de la gauche apparaît possible. Les patrons ne sont pas les derniers à y croire puisque, selon le sondage L’Expansion-Sofres d’octobre 1976, 73 % d’entre eux la considèrent comme probable. Depuis quelques semaines, c’est le branle-bas de combat pour organiser […]

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