Propriété privée

De quoi le communisme…

1. Les mots ne sont pas sortis indemnes des tourments du siècle passé. Socialisme, révolution, anarchie même ne se portent guère mieux que « communisme ». Le socialisme s’est compromis avec le national ; il a trempé dans l’assassinat de Liebknecht et Rosa Luxemburg, dans les guerres coloniales et les collaborations gouvernementales au point de […]

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Le Manifeste, une invitation au départ

Est-il un bon usage des anniversaires ? Peut-être l’occasion, non d’une pieuse commémoration, mais d’une remémoration active ; l’invitation à renouer le fil, à célébrer non point le centième, ou le cent-cinquantième, mais le « zéroième » anniversaire toujours recommencé de l’événement en sa prime fraîcheur. Ainsi du Manifeste du Parti communiste, pour ses cent […]

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Puissances du communisme

Marx haltérophile

Dans un article de 1843 sur « les progrès de la réforme sociale sur le continent », le jeune Engels (tout juste vingt ans) voyait le communisme comme « une conclusion nécessaire que l’on est bien obligé de tirer à partir des conditions générales de la civilisation moderne ». Un communisme logique en somme, produit […]

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Keynes, et après ?

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Le vieux monde se meurt Après avoir, deux décennies durant, entonné l’hymne de l’école libérale de Chicago et de ses social killers, les gazettes célèbrent aujourd’hui le retour de Keynes. D’une crise à l’autre, certains de ses constats désabusés demeurent en effet d’une troublante actualité : « Le capitalisme international, aujourd’hui en décadence, aux mains […]

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« Les dépossédés »

Les Dépossédés nous introduit à l’article de Marx « Débats sur la loi relative au vol de bois » paru dans La Gazette rhénane (Rheinische Zeitung) entre le 25 octobre et le 3novembre 1842. Dans cet article où il s’attarde particulièrement sur l’enjeu du vol de bois, Marx passe de la critique philosophique à celle […]

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Privatisation du monde

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En réduisant la valeur marchande de toute richesse, de tout produit, de tout service, au temps de travail socialement nécessaire à sa production, la loi du marché vise à rendre commensurable l’incommensurable, à attribuer un prix monétaire à ce qui est difficilement quantifiable. En tant qu’équivalent général, l’argent aurait ainsi le pouvoir de tout métamorphoser. […]

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