Mondialisation, globalisation

Le nouveau désordre impérial

sens-interdit.gif

Qu’on l’appelle mondialisation ou globalisation, l’universalisation capitaliste sans phrases ni adjectifs évoque l’avènement d’un espace planétaire marchand homogène, dont le cosmopolitisme libéral des droits de l’homme constitue le discours idéologique. Il est significatif que le rapport annuel du Département d’État américain sur les Droits de l’homme soit passé de 137 pages en 1977 à 6 […]

Lire la suite

Où va la gauche critique ?

Directeurs ou rédacteurs en chef de revues, Daniel Bensaïd, Contretemps, Philippe Mangeot, Vacarme, Philippe Merlant, Transversales, et Michel Surya, Lignes, confrontent leurs analyses et tracent des pistes pour des alternatives au libéralisme. Leurs réflexions se situent au cœur d’une actualité féconde en émergences de nouvelles forces culturelles et sociales. Un entretien coordonné par Christophe Kantcheff […]

Lire la suite

Marx mécontemporain

Depuis la dislocation de l’Union soviétique, le monde n’est devenu ni meilleur, ni plus juste, ni moins violent : le malaise dans la mondialisation se propage à la vitesse des flux financiers. Marx fut le premier à percer le secret de la grande pyramide moderne, celle du Capital, et à déchiffrer ses hiéroglyphes. Son spectre […]

Lire la suite

Pour changer le monde, changer de logiciel

formes_vives_chaumont_2011_selection_fr.jpg

Ce texte est issu d’une intervention de Daniel Bensaïd, le 24 mai 2000, lors d’une rencontre au Centre régional d’art contemporain de Montbéliard, autour du thème « Le monde : de 1968 à nos jours, changer le monde ou l’améliorer ».

Lire la suite

Un certain sourire

L’émancipation sociale serait-elle donc, après les désastres du XXe siècle, vouée à l’oubli ? Doit-on se résigner à subir les effets de la mondialisation capitaliste, allégée à la sauce social-libérale ? Daniel Bensaïd conclut ce numéro spécial sur « Un certain sourire », celui du spectre qui en 1848 hantait l’Europe et dont les tenants de l’ordre libéral entendent effacer à jamais le rictus. Tant que les rapports de propriété capitaliste subsisteront-ils généreront exploitation et inégalité. Dès lors le droit à l’insurrection contre l’ordre établi reste à l’ordre du jour.

Lire la suite

Mythologies du capitalisme ventriloque

bensasite-bourse-cirque.gif

Le Capital, on le sait depuis Marx, est un fétiche automate. Il est aussi ventriloque. Dans les crises, la scission qui le hante, sa double vie, son dédoublement généralisé (entre valeur d’échange et d’usage, travail concret et travail abstrait, production et circulation), « devient folie ». Alors, « l’argent crie son désir d’un domaine où […]

Lire la suite

Vers un nouvel internationalisme

Nous poursuivons avec cet article de Daniel Bensaïd notre série sur la décennie 1989-1999. La dictature du marché s’est substituée à celle de la bureaucratie. Les désillusions ne doivent pas hypothéquer les voix de la riposte. Un nouvel internationalisme voit le jour. Le combat continue… [La rédaction de Rouge].

Lire la suite

L’étranger, si lointain, si proche

01-europe-2.gif

Le président du Fonds monétaire international, Michel Camdessus, déclarait récemment dans un entretien que nous sommes « tous des mutilés de l’universel ». Il faut que la situation soit grave. Car le fondé de pouvoir du capital international n’est guère prodigue de ces profondeurs philosophiques. La mondialisation tant louée comme synonyme d’ouverture « sans frontières […]

Lire la suite

Vers une politique profane

En commentant les événements de cette dernière décennie, Daniel Bensaïd, philosophe, élabore une réflexion autour de « l’effort pour faire advenir des possibles ».

Lire la suite