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L’art d’accommoder les restes (de Mai)

« Que reste-t-il de Mai 68 ? » Pour Henri Weber, « les événements » de Mai se caractérisent par leur dimension internationale, par leur dynamique générationnelle (« sa force motrice n’est pas une classe sociale mais une classe d’âge »), et par leur visée « démocratique et libertaire ». Tout ceci ne dit pas […]

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« Un exemple du dédoublement de langage de Matignon »

Daniel Bensaïd est philosophe, membre de la Ligue communiste révolutionnaire (LCR), et auteur du Lionel, qu’as-tu fait de notre victoire, qui sort aujourd’hui aux éditions Albin Michel. Libération : Que pensez-vous des propos de Jean-Pierre Chevènement accusant, notamment des « trotskistes anglais » de manipuler les sans-papiers ? Daniel Bensaïd : C’est un symptôme inquiétant […]

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« La meilleure preuve de l’actualité de Marx, c’est le capital lui-même »

Daniel Bensaïd, maître de conférences de philosophie à Paris-VIII, veut toujours changer la société. Cet animateur de Mai 68 avait créé, trois ans auparavant, la JCR (Jeunesse communiste révolutionnaire), de tendance trotskiste non sectaire, à partir d’exclus de l’Union des étudiants communistes. Ses camarades de l’époque ? Alain Krivine, leader de la Ligue communiste révolutionnaire […]

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Le paradoxe de l’Étranger intime

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Ce texte recoupe très largement le chapitre sur l’étranger intérieur du Pari mélancolique paru chez Fayard en septembre 1997. Il est antérieur à cette parution. Tout ce qui était humain devient étrangerHeiner Müller L’universel, c’est le local moins les mursMiguel Torga Au cours de la Révolution française émerge une figure moderne de l’étranger, déterminée par […]

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La violence dans la révolution

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Passé les polémiques, nous avons réuni Nicolas Werth, historien, auteur du chapitre sur l’Union soviétique dans le Livre noir du communisme, Daniel Bensaïd, philosophe et trotskiste, Serge Wolikow, historien et communiste, spécialiste de l’Internationale communiste et des années trente. Discussion sans complaisance sur la terreur et le léninisme. Roger Martelli Le Livre noir du communisme […]

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Une révolution profane

Depuis deux siècles, le spectre de la révolution hante le monde. Son contenu n’est pas dissociable de son histoire. La réédition récente du livre de Jean Marie Goulemot (Le Règne de l’histoire, discours historiques et révolutions, XVIIe-XVIIIe siècles, Albin Michel 1997), illustre la complexité de ses origines et de sa genèse. On est ainsi passé […]

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Sous les pavés, la grève – regards sur mai 1968

« La quantité d’illusions était énorme sans doute – mais s’il n’y avait rien eu, mais s’il n’y avait pas eu ce mouvement, ce sursaut, la convergence active de tous ces refus, ne serions-nous pas, alors, couverts de honte, et tout autrement que pour les bévues que, dans le feu de l’action, nous avons pu […]

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Staline n’est pas le communisme

Dans Libération du 17 décembre, Laurent Joffrin consent qu’il y a « deux polémiques » autour du Livre noir du communisme. L’une, tendant à « la relativisation du nazisme », est qualifiée « d’entreprise douteuse ». C’est bien la moindre des choses. L’autre viserait à l’inverse à « relativiser les crimes communistes, en chargeant Staline […]

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Marcos et le miroir brisé de la mondialisation

Le texte du sous-commandant Marcos publié par Le Monde diplomatique d’août 1997 dresse un constat difficilement contestable des misères infligées à la planète par le néolibéralisme. Le nouvel ordre mondial annoncé à grands renforts de trompettes après la chute du mur de Berlin est toujours aussi injuste, violent, irrationnel, en un mot désordonné. La logique […]

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